Pendant les cérémonies du deuil, la musique apporte beauté, réconfort et consolation. On ne peut pas se tromper en appliquant les deux règles suivantes : choisir de la musique que le défunt aurait aimée et qui soit belle, pour aider l’assemblée à transcender sa douleur.
Musique pour un deuil : des morceaux que le défunt aurait aimés
De même qu’il ne viendrait à personne à l’idée de composer une couronne avec des fleurs que le défunt détestait, le même le tact commande d’éviter tout morceau de musique qui aurait déplu au défunt. Si possible, il faut au contraire respecter les goûts de la personne disparue. C’est le moment de se remémorer la musique qu’elle aimait, peut-être ses deux ou trois morceaux préférés, ou encore ceux qui reflétaient le mieux sa personnalité.
Le choix d’un morceau de musique est un hommage rendu au défunt. Pensez à la personne disparue, à ses goûts profonds. Pensez aussi à votre relation, aux morceaux de musique que vous avez pu écouter ensemble.
Musique pour un deuil : la musique aide l’assemblée à transcender sa douleur
La beauté des cérémonies du deuil offre une certaine consolation à ceux qui sont assemblés pour les obsèques. La musique adoucit l’adieu et nous aide à nous délivrer des divers sentiments qui se bousculent en nous lors d’un deuil : douleur, peur, amour, amitié, angoisse par rapport à l’au-delà, sentiment de perte atroce… Une musique belle et émouvante aide à supporter l’insupportable et oriente notre cœur vers des sentiments positifs, comme la gratitude pour avoir partagé un plus ou moins long chemin de vie avec l’être qui disparaît.
Musique pour un deuil : musique classique ou variété ?
Classique ou variété, tout morceau de musique a sa place lors d’un deuil. Tout dépend à la fois des goûts du défunt et des vôtres. Vous ne vous tromperez jamais en laissant parler votre cœur.
En musique classique, vous pouvez choisir un morceau religieux, par exemple :
- l’« Ave Maria » de Schubert,
- le « Miserere » d’Allegri,
- le « Stabat Mater » de Pergolèse,
- « Jésus que ma joie demeure », de Bach,
- ou encore un requiem de Gounod, de Mozart, de Verdi (« Libera me »), de Saint Saëns ou de Gabriel Fauré.
En musique classique profane, le choix est illimité, de Mozart à Mahler, en passant par Beethoven, Schubert, Liszt, Haydn… Il est difficile de donner un conseil précis, tant la façon d’écouter et de recevoir la musique dépend des sensibilités de chacun. Laissez donc parler les goûts du défunt aussi bien que les vôtres.
La catégorie des variétés peut convenir également pour un deuil : certaines chansons ont de sublimes paroles qui les apparentent à un poème, par exemple :
- « Tu vivras tant qu’on t’aimera » de Serge Reggia
- « Une mère » de Lynda Lemay
- « Le paradis blanc », de Michel Berger
- « Puisque tu pars » de J.J. Goldmann
- « Les feuilles mortes » de Prévert, interprétée par Yves Montand.